Construire le Temple, d’une pierre à une autre …

 21 €  280 pages, illustrations couleurs et schémas

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Au sommaire : clés des grands travaux et analyse de trois chantiers : l’Axe majeur de Cergy (axis mundi et bâton de St Christophe), la cour du Palais Royal (portail temporel et le passage de Chiron), l’Arche de la Défense et les Tables de la loi.. suivi des  quatre axes de la Roue d’Alésia avec ses 4 âges. Il s’agit de la première partie d’un travail qui se poursuivra en 2019.

Dans ce qui aura été l’un des plus longs règnes de la Vème République, le monarque au cours de ce double septennat de 1981 à 1995 aura tout le loisir de se faire – à la façon des monarques précédents – « Grand bâtisseur ». Les ouvrages issus de ces travaux feront l’objet d’incompréhension et parfois même de raillerie. Mais de fait une analyse attentive montre qu’il s’agit là d’un projet dont les origines remontent aux sources sacrées et lointaines de la France multiséculaire. A commencer par ses fondamentaux qui rayonnent dans toute l’Europe à partir de l’antique cité alésienne. Tels des petits cailloux semés sur un itinéraire voulu, ces édifices sont aussi autant de  centres sacrés qui forment un grand message que nous avons voulu décrypter pour vous au travers de plusieurs sites exceptionnels : la cour carrée de la Place Royale, cœur du pouvoir de la République, l’Arche de la Défense gardienne des tables de la Loi et enfin  l’Axe majeur de Cergy  où nous est donné le bâton du pèlerin de celui qui porte tel Atlas le monde sur ses épaules. Nous y avons joint une importante étude portant sur un autre centre sacré remontant à plusieurs millénaires en arrière, celui d’Alésia avec ses 24 lignes de direction qui rayonnent dans toute l’Europe et qui fut découvert par l’éminent Xavier Guichard. Comme nous l’expliquons, derrière chaque pièce il y a la restauration d’une mesure spatiale ou temporelle liée au mythique Temple de Salomon et l’indication de l’étalon qui a servi à savoir la coudée royale. Nous retrouvons à quelques siècles d’intervalle les mêmes préoccupations d’un autre visionnaire, Sir ISAAC Newton qui passa la moitié de sa vie à l’étude de la « naométrie » ou science des mesures sacrées. Aujourd’hui ce message laissé à ciel ouvert peut enfin se lire au-delà des vaines polémiques comme la restauration d’un antique héritage voulu par le Monarque. Il furent nombreux à y participer et à garder le silence. Reste à savoir qui étaient ces hommes capables de mener un si vaste chantier sur autant de temps à la poursuite d’un but qui les dépassait.  L’enquête ne fait que commencer …

 

François Mitterrrand dernier Monarque

Le matin des magiciens débuta le 10 mai 1981 avec l’élection de François Mitterrand. Dans l’euphorie de la victoire du peuple de gauche aux présidentielles et du raz-de-marée de la vague rose des législatives, on rêva – une fois de plus – aux lendemains qui chantent et qui rasent gratis. Mais l’aube dorée fut celle des initiés. Comme aux plus beaux jours de la IIIe République, les travées de l’Assemblée nationale se remplirent de députés francs-maçons aussi barbus que sectaires, la veille encore instituteurs de la laïque. Le Conseil des ministres ne fut pas en reste : le nouveau monarque républicain s’entoura d’une cour de frères s’entre-déchirant très fraternellement.

Mais ce n’était là que le plus visible, l’écume d’une redoutable et secrète lame de fond qui, deux septennats durant, allait submerger non plus les allées du pouvoir, mais le pouvoir lui-même.

d’autres axes sont analysés dans cette étude à la suite des travaux de Xavier Guichard, axes datant du mégalithique et parcourant toute l’Europe

La magistrature suprême était occupée par des mages. Des mages pythagoricien comme le subodorait, dès 1985, Arnaud-Aaron Upinski. Combien de propos sibyllins, de décisions énigmatiques, d’actes surprenants ne se comprennent que si on les éclaire à la lumière de cette ombre occulte.

Expliquer sa fringale bâtisseuse par le désir de laisser sa trace dans l’histoire, comme le prestigieux président architecte et urbaniste qui enrichit Paris d’édifices monumentaux à l’échelle de sa mégalomanie, c’est, en dernière analyse, se condamner à ne pas expliquer grand chose. Même indéniable et constaté par les tribunaux, l’appât du gain n’explique pas tout, loin s’en faut ! Pas plus que la fantaisie du prince ou le hasard il ne fournit le puissant mobile de l’acharnement à réaliser envers et contre tout et tous le Grand Louvre, à imposer la verrière pyramidale de M. Peï, de la volonté de bâtir une arche colossale à l’extrémité de l’axe historique de la capitale, du besoin d’organiser cérémonies et célébrations d’un coût et d’un goût effrayants Aucune explication ordinaire ne peut vraiment venir à bout d’un comportement aussi extraordinaire. Et si l’homme, par certains aspects de sa personnalité et de son histoire intime, était aussi extraordinaire que son Grand Œuvre ? Énigmatique, le sphinx élyséen, au lieu de poser des questions, en suscite.

rappelant le pantalon rayé du sans culotte mais donnant aussi la nouvelle heure à partir d’un calendrier caché dans l’arithmologie de celles ci faisant nombre : ici tout est nombre …

Hiéroglyphes sur la face de la pyramide

« La Géode est une figure de la politique. » Dixit François Mitterrand, lors de l’inauguration de la Pyramide du Louvre, le 14 octobre 1988. Voilà bien une de ces déclarations sibyllines dont celui qui fut surnommé François le Florentin a le secret. Parlait-il ce jour-là de la salle de cinéma sphérique du parc de la Villette, de géométrie, de minéralogie ? Était-il ébloui par son Grand Œuvre, au point, comme autrefois la pythie de Delphes enivrée par les vapeurs subtiles montant du gouffre, d’être saisi d’un délire aussi prophétique qu’abscons ? Partageait-il, avec une poignée d’élus, la jubilatoire certitude de pouvoir orgueilleusement clamer un secret, le secret, en toute impunité ? Intérieurement savourait-il l’ironie de la situation en repensant à ce verset qu’ancien élève de  Jésuites il ne pouvait ignorer : « Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous verrez de vos yeux, et vous ne verrez point. » ?

Chez François Mitterrand, comme chez d’autres grands initiés, les actes de sa vie publique ne sont que le reflet de sa face obscure. Ainsi dans l’étonnante cérémonie au Panthéon, lors des premiers jours de la gauche au pouvoir, il y a certes une volonté symbolique d’ouvrir une ère nouvelle en créant un événement médiatique et, au delà, un choc psychologique mobilisateur du peuple de gauche. Il y a aussi une part de cabotinage effréné : l’homme seul dans le mausolée méditant sur le tombeau des grands ancêtres, rose à la main, était suivi, pas à pas, par une nuée de cameramen.

Imagine t’on un seul instant que cet énorme édifice au coût pharaonique n’a qu’un seul but : symboliser la tente abritant l’Arche sacrée lors de l’exode ! le reste n’est que décors.

Mais cela ne doit pas occulter l’essentiel car il nous faut aller au-delà des apparences, dépasser l’évidence pour enfin appréhender, même bien imparfaitement, le grand secret. Ce jour-là, François Mitterrand n’était plus le champion triomphant du peuple de gauche, ni même le nouveau président de la cinquième version d’une République qu’il conspuait férocement jeune homme. Ce jour-là, il était le grand prêtre d’une antique religion dont l’un des innombrables avatars est la franc-maçonnerie.

La date, comme le lieu, n’avaient pas été choisis au hasard. C’était le 21 mai 1981 et le soleil faisait son entrée dans le signe des Gémeaux, des Dioscures, les fameux frères de la mythologie. Dans une projection terrestre du zodiaque centrée sur la pyramide du Louvre, le Panthéon se trouve dans le signe voisin du Cancer, qui, pour les anciens, commandait la Janua inferi, la porte des hommes ou porte des enfers.

Le choix de l’église Sainte-Geneviève pour l’implantation du Panthéon révolutionnaire répondit à des considérations, astrologiques entre autres, bien plus subtiles que la simple volonté de faire disparaître un sanctuaire chrétien. L’église, très ancienne, avait été bâtie par Clovis. En effet, selon la Vita Genovefae, le premier roi chrétien commença l’édification de la basilique des saints Apôtres (qui deviendra par la suite l’église Sainte-Geneviève) et la reine Clotilde l’acheva après sa mort en 511. La tombe du roi portait l’inscription : « Première église que jamais roi de France fonda. » Le site avait été choisi avec soin car il était prédestiné. C’était, à l’origine, l’emplacement d’un haut lieu, le Mont Lucotetius, où l’on honorait la déesse Leucothéa, identi­fiée par les Romains avec Mater Matuta, l’aurore, mère adoptive du Soleil, fils de la nuit et qui donna son nom à Lutèce. Ce qui faisait de l’église, à proprement parlé, le lieu  hautement symbolique  de l’union du Trône et de l’Autel sur les ruines de l’ancienne religion. Il ne faut donc pas s’étonner alors du traitement particulier que les révolutionnaires infligèrent à l’œuvre de Soufflot : il y avait une revanche à prendre et une vengeance à exercer.

Après d’importantes modifications destinées à la transformer en temple païen, l’église Sainte-Geneviève fut, pendant plus d’un siècle, l’objet d’une attention toute spéciale : on s’efforça d’en faire disparaître toute trace du culte catholique et on la transforma en Panthéon, omphalos d’une France régénérée. En 1793, cette politique vindicative de retournement du sanctuaire vit la destruction par le feu des ossements de sainte Geneviève en place de Grève. Là encore le symbolisme astrologique fut à l’honneur puisque le lieu de l’holocauste se situait sur l’axe historique de Paris, dans le signe de la Vierge (d’un zodiaque centré sur la pyramide de M. Peï). Pour bien signifier aux yeux du monde qu’il ne s’agissait nullement d’un acte d’iconoclaste imbécile  mais d’une opération magique.

Dôme du Panthéon, église de la République

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